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Lundi (23/01/06)
L'appréciation de la traduction par le jury
--> (sans lire le livre en version originale)
Lille III organsie depuis quatre un prix littéraire [dans le cadre de l'option 'roman traduit' du cursus
Lettres Modernes] qui récompense l'auteur et le traducteur d'un roman traduit pour la première fois
en français. Honorable initiative, peu d'universités françaises en font autant. En tant qu'étudiants en
licence d'information et documentation, nous nous devons de le faire connaître auprès du grand
public, La récompense est la même, à savoir 1500€, aussi bien pour l'auteur que pour le traducteur.
Toutefois il est arrivé un incident étrange. En effet, Madame Gepner n'a pas désiré répondre à mes
questions, les jugeant trop polémiques, et ne désirant pas s'engager dans une contreverse qui n'est
pas sienne.

Car même s'il est évident que l'idée du roman ne vient que de l'auteur, le travail de traduction est
très complexe, et consiste pratiquement en la ré-écriture de l'oeuvre dans une langue étrangère. Le
traducteur de Proleterka, de Fleur Jaeggy, est monsieur Manganaro (photographie en annexe).
L'objectivité pure voudrait que nous rapportions le plus d'informations possibles, en faire l'éloge
aussi bien que la critique, ce qui semble être acceptable et normal. Je me suis particulièrement
intéressé à l'aspect traduction. A savoir comment le jury apprécie le travail du traducteur. Le jury
est composé [entre autres] d'une traductrice, Corinna Gepner, Aussi surprenant que cela puisse
paraître, à l'écoute de l'exposé de monsieur Bernard Escarbelt -responsable du prix amphi-j'apprend
que l'oeuvre traduite récompensée n'est pas lue dans sa langue d'origine, par les membres du jury.
Or cette lecture me semble extrêmement importante, logique et indispensable. Comment peut-on
récompenser un traducteur sur son travail dans ce cas ? Au nombre de fautes d'othographe ? Au
style ? Aux formes syntaxiques ? De fait, j'en déduis qu'il doit s'agir d'un procédé d'appréciation très
particulier qui m'échappe. J'élabore de fait un questionnaire, dans lequel j'interroge la consistance
du prix, sa crédibilité et sa fiabilité. Je m'interroge également sur le travail du traducteur, n'est-ce
pas méprisant de récompenser son travail dans de telles conditions ? Ne pensera-t-il pas être laissé
de côté malgré la récompense, finalement ne serait ce pas qu'une récompense de forme et non de
fond ? Il me fut impossible de joindre monsieur Manganaro pour avoir son avis sur la question.
Après avoir interrogé, par courrier électronique, Madame Gepner à ce sujet. Cette dernière refuse de
répondre aux questions, bien que ne remettant pas en doute leurs pertinences, ni mon droit que
questionner le Prix Amphi; elle les considére comme polémique: (Les questions en annexe) « Par
votre formulation, vous m'engagez malgré moi dans ce qui ressemble à une polémique sur le Prix
Amphi. Je n'ai pas de raison de m'inscrire dans cette critique. Si vous souhaitez faire évoluer ce
Prix, et en soi cette démarche ne me paraît pas critiquable, je vous suggère d'interroger plutôt les
créateurs et organisateurs. » Corinna Gepner

Je me rapproche par la suite de madame Françoise Nahour, traductrice de chinois et membre du
comité de pilotage. Cette dernière me fait remarquer à très juste titre que le Prix Amphi en soit n'est
pas un prix de traduction pur, mais qu'il s'agit bien là d'un diptyque écrivain/traducteur. Elle
m'expliqua que l'appréciation du texte traduit se faisait très naturellement. C'est à dire qu'il ne faut
pas se rendre compte en lisant le livre que c'est traduit de l'étranger, il faut que l'on sente que c'est
un livre écrit en et pour le français. Dès lors que la traduction se fait sentir, que des passages peu
probables en bon français apparaissent, alors le jury optera pour une qualité de traduction moindre.

Voici donc qui permet de mieux comprendre le choix du jury, et on ne peut souhaiter qu'une
évolution du prix dans l'avenir, à savoir considérer le travail de traduction autrement. Le prix
s'organisant dans le cadre de l'option roman traduit des étudiants en Lettres modernes, on pourrait
imaginer un parcours où les étudiants pourraient se rapprocher d'une personne capable de lire le
roman dans sa version originale, et ainsi recueillir son avis sur la traduction, à savoir si le fond et la
forme de l'oeuvre sont respectés entièrement. A savoir si traduire n'est pas synonyme de trahir. On
pourrait également concevoir une étude sur les procédés de traduction réalisés par le traducteur; par
exemple, dans quel mesure peut-on traduire un jeu de mot ? Il me semble qu'ainsi le Prix Amphi
gagnerait beaucoup en terme de reconnaissance nationale, et qu'il puisse dépasser le simple stade
d'un prix universitaire; et devenir un prix fort appréciable pour sa grande qualité littéraire et
technique.

Article rédigé par DEBAECKER JEAN L3ICD
Ecrit par cloock, à 09:24 dans la rubrique Le projet "Prix Amphi" de Lille 3.
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Lundi (28/11/05)
La matinée de la remise du prix amphi

La journée consacrée au Prix Amphi a eu lieu le 17 Novembre 2005 au Théâtre Passerelle de Lille 3 dès 10h. Elle a été ouverte et présentée par Danièle Miglos, professeur à Lille 3, chargée de mission "politique culturelle" et Anne-Rachel Hermetet, maître de conférence à Lille 3, responsable de l'enseignement de l'option "Romans traduits".

Ecrit par , à 22:36 dans la rubrique Le projet "Prix Amphi" de Lille 3.
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Traduire un roman, traduire une culture
--> Table ronde organisée à l'occasion de la remise du prix

Compte rendu de la table ronde sur la traduction littéraire: "traduire un roman, traduire une culture" 

Intervenants : Corinna Gepner (traductrice de romans de langue allemande), Jean Paul Manganaro (traducteur d’œuvres littéraires de langue italienne ) , Françoise Naour (traductrice de langue chinoise), Genevieve Imbot-Bichet (éditrice aux editions « bleu de chine »)
C’est à Bernard Escarbelt (chargé de mission de la politique culturelle de Lille III) que revient la tache d’établir une correspondance entre les diverses interventions.

Ecrit par Anthony Leleu, à 08:29 dans la rubrique Le projet "Prix Amphi" de Lille 3.
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Dimanche (27/11/05)
AUTOUR DE PROLETERKA, LE ROMAN GAGNANT 2005

La table ronde de cette journée du 17 novembre s’est achevée par une dernière question de Bernard Escarbelt, qui demandait ce que l’auteur d’un roman pensait de la traduction finie. A cette réponse, nous avons pu entendre dans la bouche de Fleur Jaeggy, auteur du roman gagnant 2005 Proleterka, une réponse en très bon français. Elle répondit bien sur subjectivement et dit :

Ecrit par Aline, à 21:28 dans la rubrique Le projet "Prix Amphi" de Lille 3.
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Lundi (21/11/05)
Achèvement du projet Prix Amphi et lancement des projets de groupes

A l'issue de la séance du lundi  21 novembre, il me semble que nous avons pris un certain nombre de résolutions  concernant l'achèvement du site et le lancement de la 2ème phase.

Ecrit par cloock, à 22:24 dans la rubrique Le projet "Prix Amphi" de Lille 3.
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Les associations de villeneuve d'ascq
La liste des associations qui nous interessent :
Ecrit par Gilles, à 10:00 dans la rubrique Le projet "Prix Amphi" de Lille 3.
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Jeudi (17/11/05)
Rencontre avec Bernard Escarbelt

 

Connu principalement en tant que professeur (de littérature et civilisation britanniques et irlandaises) à l’UFR Angellier, Bernard Escarbelt est l’ancien chargé de mission à la politique culturelle de l’université.

 

Ayant pris, au sein du comité de pilotage du Prix Amphi, la succession de Madeleine Descargues nommée à Valenciennes, Bernard Escarbelt n’a pas été impliqué dans la création du Prix Amphi (en 2000) mais il est actuellement l’un des membres de la partie culturelle de ce prix, partie attachée au service commun Action Culture.

 

Dans un premier temps, le rôle de Bernard Escarbelt a été de formaliser et de compléter, avec l’aide de Valérie Huchette, l’ébauche du règlement faite par Madeleine Descargues et Anne-Rachel Hermetet.

 

Bernard Escarbelt ne fait pas parti du comité de lecture. Selon lui il existe deux types de critères. Les critères objectifs qui sont précisés dans le règlement du Prix Amphi, puis des critères plus subjectifs comme un intérêt possible du livre sur le plan littéraire. Une attention particulière est portée à des livres publiés par des petites maisons d’édition.

 

En ce qui concerne la communication, Bernard Escarbelt est globalement satisfait mais il émet toutefois un regret : la surabondance d’affiches au sein de l’université. En effet trop d’informations tuent l’information et peu d’étudiants s’arrêtent pour regarder ces affiches qui font partie des murs.

Côté communication, Bernard Escarbelt n’a qu’un regret à formuler : la surabondance d’affiches au sein de l’université. En effet trop d’information tue l’information et peu d’étudiants s’arrêtent pour regarder ces affiches qui font partie des murs.

 

Malgré les échos réduits dans la presse, le prix fait petit à petit sa place dans un monde de grand et Bernard Escarbelt constate que de plus en plus de gens demandent à participer au Prix Amphi que ce soit pour le jury, le comité de lecture ou pour les tables rondes.

 

Espérons qu’un jour ce prix concurrence le prix Goncourt ou Femina et soit connu de tous, étudiants ou non.

Ecrit par l3icd, à 09:53 dans la rubrique Le projet "Prix Amphi" de Lille 3.
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Jury : le témoignage des professionnels

Le jury du Prix Amphi de Lille 3 est composé d’étudiants de l’option Roman traduit et de professionnels. Nous avons questionné plusieurs des professionnels, principalement par messagerie électronique. Les réponses de Colette Jenard et d’Héloïse Faivre sur le Prix Amphi lui-même sont très représentatives du point de vue de la majorité des personnes interrogées.

Ecrit par Corinne Delpy, à 00:18 dans la rubrique Le projet "Prix Amphi" de Lille 3.
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Mardi (15/11/05)
Jury : le témoignage d'un étudiant

Jury : le témoignage d'un étudiant
Nous avons choisi d'interviewer le jury afin de connaître les motivations de chacun et les dessous de ce prix. Nous avons essayé de prendre contact avec chacun d’entre eux mais beaucoup n'ont pas souhaité nous répondre. Voici un étudiant, Yohav, qui a bien voulu nous parler de cette expérience et qui lors de la remise du prix le 17 novembre, parlera de Proleterka.

Ecrit par Anaïs Imbratta, à 20:50 dans la rubrique Le projet "Prix Amphi" de Lille 3.
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Samedi (12/11/05)
Présentation, résumé de l'ouvrage gagnant PROLETERKA

L'auteur, Fleur Jaeggy, est née à Zurich. Maintenant, elle vit à Milan et s'exprime en Italien. Au travers de son livre, elle évoque des souvenirs de toute une vie qui resurgissent. Tantôt emplis de bonheur, tantôt marqués d'une certaines violence.

Ecrit par Marie, à 14:59 dans la rubrique Le projet "Prix Amphi" de Lille 3.
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