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les livres en concours
--> Les livres du Prix Amphi (pour gillou)

Le prix Amphi, ce n'est pas seulement le livre lauréat, mais chaque année plusieurs dizaines de romans analysés pour être sélectionnés ou rejetés. Certains ont marqué l'histoire du prix Amphi, d'autres ont retenu l'attention des étudiants d'Infocomdoc. Voici ces titres, au fur et à mesure qu'ils arrivent... ( déjà mis : Tout est illuminé, Mer d'encre, Le nageur, Madame)

 Tout est illuminé : prix Amphi 2004

Safran Foer, Jonathan . Tout est illuminé. Trad. de l'anglais par  J.P Carosso et J. Huet.  L'Olivier . février 2003

            Jonathan est un jeune écrivain américain d'origine juive. Parvenu à l'âge adulte, il décide d'entreprendre un périple à travers l'Ukraine. Un fil d'Ariane le guide dans sa quête identitaire  : retrouver la femme qui sauva son grand-père des nazis lors de la 2d guerre mondiale. Jonathan (Safran Foër ?) nous emmène avec lui dans les antres chaotiques de la mémoire. et nous entraîne vers un village fantomatique peuplé de légendes.  Mais, ici point de nostalgie larmoyante, le lecteur est propulsé sans trêve, au gré d'une plume burlesque et surprenante, dans des univers des plus déconcertants. On passe avec audace, chapitre après chapitre, de l'époque actuelle à des récits ancestraux, des réalités historiques à des légendes féeriques, sans cesse dans la vie fragmentaire d'une histoire…à l'autre. Pourtant, le récit se tisse, touche après touche, avec entrain, dérision et inventivité, tout à l'image des personnages qui le peuplent. Ils accompagnent Jonathan de bout en bout de leur présence décalée et haute en couleur comme Alex, le traducteur inexpérimenté, son grand-père, chauffeur aveugle, ou son chien déglingué : Samy Davis Junior Junior. Un premier roman orchestré de main de maître avec une grande habileté littéraire et force de style. J. Safran Foer, nous impose un langage sans repères où tout est déconstruit et où tout se réinvente sans cesse dans le verbe, volontairement impropre ou habilement détourné. Un travail de titan pour la réalisation de traductions.

        L'AUTEUR :  

                Jonathan safran Foër est né en 1977 à new York. Après avoir passé toute son enfance à Washington au sein d'une famille culturellement très impliquée, il intègre l'université de Princeton d'ou il sort diplômé de philosophie. C'est à l'âge de 19 ans qu'il entame son premier roman : "tout est illuminé" celui-ci le propulse au rang d'écrivain de renommée internationale . En 2002, il obtient le national Jewish Book Award et le Guardian First Book Award. Dès lors, le roman est traduit et l'on publie plusieurs de ses nouvelles. J.Safran Foër fort de cette première et fructueuse expérience publie un second roman :"extremly loud and incredibly close"….à découvrir ! 

        LES TRADUCTEURS :

              Face au véritable défi que représentait la traduction de "tout est illuminé", l'habileté et l'expérience du tandem que forme J.P. Carasso et  J.Huet a été mise à contribution. En effet, la réussite de cette performance,  a qui l'on doit en partie le succès internationale de l'ouvrage de J.Safran Foer repose sur deux traducteurs qui ont entamés depuis un certain temps déjà une collaboration efficace et reconnue. Si on peut citer depuis les années 1980 de nombreux ouvrages (notamment dans le domaine de la Science Fiction) traduits par Jacqueline Huet :

 -   DISCH, Thomas M.. Mort et la jeune fille solitaire (1993)                

 -   MC INERNEY, Jay: Ransom (1988)

 -   VAN VOGT,A.E. Accomplissement (1985)

 -   VAN VOGT,A.E. et MAYNE HULL,Edna. Planètes à  vendre (1978)

et un passé bien rempli (notamment de nombreuses traductions d'Howard Buten)  pour Jean-pierre Carasso:

-      ATTANASIO, A-A. Radix.(2005)

-      BUTEN, Howard. Histoire de Rofo clown. (1991)

-      BUTEN, Howard. Ces enfants qui ne viennent pas d'une autre planète/ les autistes. (1995)

-      BUTEN, Howard. Quand j'avais cinq ans, je m'est tué – le cœur sous le rouleau compresseur. (1992)

-     BUTEN, Howard. Monsieur butterfly. (2003)

-     BUTEN, Howard. Buffo. (2005).

-    CHAMBERS, Aidan. La danse du coucou. (1983)

-    JONSHON, Denis. Des anges. (2003)

-    MAILER, Norman. Les vrais durs ne dansent pas.

-   MC EWAN, Ian. Un bonheur de rencontre. (2003)

-  MC INERNEY, Jay. Toute ma vie. (1997)

-   OZICK,Cynthia. Le messie de stockholm.(1998)

-   OZICK,Cynthia. Le Châle. (2005)

-   ROTH, Philip. La leçon d'anatomie; (1985)

-   ROTH, Philip; ROBILLOT, Henri .Zucherman enchainé. (1987)

-  TOOLE, John Kennedy. La conjuration des imbéciles.(1997)

-   W.ALDISS,Brian. un petit garçon élevé à la main (1977)

-   W.ALDISS,Brian. un rude réveil (1979)

-   W.ALDISS,Brian. Soldat, lève-toi…:les nouvelles aventures d'un petit garcon élevé à la main.(1978)

-    WALTARI, Mika. L'escholier de dieu. (2005)

-   WALTARI, Mika. L'étrusque. (2004)

On ne compte plus, depuis leur rencontre, les succès littéraire du duo :

-     BUTEN, Howard. Quand est ce qu'on arrive. (2002)

-    COEN, E. J'ai tué Phil Shapiro. (1998)

-    DOCTOROW, E-L. Billy Bathgate. (2003)

-    DOCTOROW, E-L. City of god. (2003)

-    KINCAID, de Jamaica. Mr Potter; (2004)

-     KINCAID, de Jamaica. Mon frère. (2000)

-     MC INERNEY, Jay. La fin de tout. (2004)

-     OZICK,Cynthia. Un monde vacillant. (2005)

-     SCHICKLER, David. Comédie New-Yorkaise. (2002)

A la vu de cette fructueuse coopération, il nous est plus facile d'entrevoir la traduction de "tout est illuminé" comme le fruit d'un minutieux  travail d'experts mené avec enthousiasme et audace. 

par Myriam Cieux

Mer d'encre : Candidat du prix Amphi 2005 

           C'est au XVIIe s. en plein cœur de la Chine que se joue le destin de Chu Ta, dernier empereur de la dynastie des Ming. Retracée en quelques traits, l'histoire tragique de sa famille décimée par l'invasion Manchoue, nous aide à voir se dessiner l'inattendu parcours de celui qui deviendra un grand maître de l'art du Zen. En effet, trouvant refuge chez des moines, Chu Ta va découvrir la calligraphie. Art, qu'il va porter à son apogée en lui donnant sens par la force de la spiritualité, et en trouvant dans un cheminement désintéressé et solitaire la sérénité d'un geste vif et précis. Emblème de la philosophie et du Zen, Chu Ta a fait de sa vie, l'exemple même d'un parcours spirituel sans faille. R.Weihe a l'image de Chu Ta, nous esquisse, en quelques traits subtils, le portrait d'une sagesse tant recherchée. Loin des grands discours philosophiques, il nous trace une ligne de vie, point par point, d'anecdotes en  anecdotes, comme ce pinceau chargé de noir, qui dessina un trait sur la chemise blanche du moine, en tombant de sa main, lors de sa mort et qui le fit connaître aux yeux de tous comme le "maître du grand noir".
Le style vif et ramassé de R.Weihe donne à ce roman la légèreté d'une biographie, ce qui n'estompe en rien la véritable leçon de vie qu'il sous-tend. Un roman facile d'accès qui nous emmène vers la quête de la spiritualité.

Weihe Richard. Mer d'encre. trad. de l'allemand par Johannes Honigmann. J. Chambon, 2004  

         L'AUTEUR :

    Richard Weihe est né à Berne en 1961. Il suit dès 1980, des études de lettres et de philosophie (littératures allemandes et anglaises à l'université de Zurich puis d'Oxford, ainsi que des recherches à Bergen en Norvège puis à Cambridge) qu'il complète d'une solide formation théâtrale (5 années d'études au conservatoire d'art dramatique de Zurich, ainsi qu'une classe de chant). Richard Weihe allie à ce parcours déjà bien rempli bon nombre de publications et d'expériences professionnels. Aussi voit on apparaître son nom en tant que : assistant metteur en scène, critique littéraire, professeur de théâtre, lecteur, mais également animateur pour la télévison suisse alémanique (SF DRS) de l'émission "trios philosophiques". Sa passion pour le théâtre l'a amené a traduire pièces, livrets d'opéra et poèmes. Depuis 2001, on peut également lui attribué une carrière de romancier : 

 * Wo das denken beginnt (ou la pensée commence) Norddeutscher rundfunk, Avril 2001

 *  Meer der Tusche. Nagel und Kimche, Munich 2003. Traduit (mer d'encre) et paru chez J. Chambon en  2004

*  Et bientôt… Die paradoxie der maske:   Geschichte einer form (la paradoxie des masques,  histoire d'une forme)  

Devenu lauérat du prix des auditeurs de la radio suisse romane en 2005 pour "mer d'encre", R. Weihe donne une légitimité à ses talents d'écrivain qui viennent compléter des  compétences et des expériences déjà multiples.

LE TRADUCTEUR :

Johannes Honigmann a traduit récemment quelques romans :

 * KELEK, Necla.. La fiancée importée : la vie    turque en Allemagne vue de l'intérieur. (2005)

* KORN, Erwin. Sara danse. (2004)

qui lui ont valu une reconnaissance dans le monde de la traduction littéraire. Néanmoins, son nom était déjà connu par tous les amateurs de théâtre pour de nombreuses traductions dans ce domaine . Domaine de prédilection, qui n'est pas sans rappeler les pôles d'intérêts d'un certain…R. Weihe ! il a traduit récemment pour le théâtre :

-     Une Nuit arabe de Roland Schimmelpfennig. Mise en scène Frédéric Bélier-Garcia

-         Crèche pour hommes de Kristof  Magnusson

-         Friss mir nur mein Karlchen nicht! deTankred Dorst - traduction de Johannes Honigmann

On peut également lui attribuer un bon nombre de critiques cinématographiques. Un traducteur encore relativement peu chevronné dans le roman, qui gravite pourtant dans les même sphères que l'auteur (théâtre, radio suisse romane..) d'une "mer d'encre" et a sans doute  fait de cette proximité un atout dans la réussite de la traduction de cet ouvrage.

par Myriam Cieux



Madame
 : candidat au prix-amphi 2005

  Dans cette autobiographie fictive, le narrateur évoque ses jeunes années à Varsovie, la naissance de sa vocation d’écrivain et son éducation sentimentale dans la Pologne de la fin des années soixante. Ce jeune lycéen, cultivé, surdoué et plein de fantaisie cherche à fuir la triste réalité conformiste du quotidien. Il forme un groupe de jazz, s’ennuie, et trouve refuge dans le théâtre. C’est alors que, l’année de la terminale, apparaît un nouveau professeur de français, une femme énigmatique d’une trentaine d’années, la belle et inaccessible « Madame ». Elle symbolise les aspirations à la beauté et au dépassement de soi du jeune homme...Dès lors, l’adolescent est déchiré entre l’appel de la chair et l’amour platonique qu’il éprouve pour cette femme qui le fascine et l’intrigue. Parviendra-t-il à percer son secret et parviendra-t-il à concilier les feux de la passion et le froid rationalisme ? Il pose un regard ironique et spirituel sur les caprices du désir, les illusions de l’amour et les dangers de la fascination sexuelle.

Biographie de l’auteur
 : Né en 1949, Antoni Libera est docteur ès lettres de l’université de Varsovie. Il est traducteur et metteur en scène de renom en Pologne. Il a notamment traduit et mis en scène, en Pologne et à l’étranger, toutes les pièces de Samuel Beckett qu’il a beaucoup côtoyé après 1976, et a été qualifié par ce dernier d’ « ambassadeur de son œuvre pour l’Europe de l’Est ». Il est aussi traducteur d’Oscar Wilde, de Shakespeare et de tragédies grecques. Le succès phénoménal de Madame, publié en une vingtaine de langues et couronné de plusieurs prix littéraires, l’a propulsé au premier rang des écrivains polonais.

Critique :

 ● « Subtilement construit, Madame est un roman émouvant et parfois drôle sur les difficultés d’un jeune homme tiraillé entre ses idéaux et la réalité de la chair. Un critique du Washington Post dit même « …plein d’érudition, d’humour subtil et de satire politique émouvante, un hommage à tout ce qui est français ainsi qu’une histoire d’amour proche de l’amour courtois et une ode au pouvoir de l’art que peut-on demander de plus à un roman ? Stendhal lui-même aurait adoré « Madame ». Et s’il avait su le polonais, il aurait même pu l’écrire. » »

 par Audrey Leccia

d'Antoni Libera, traduit du polonais par Grazyna Erhard



 Le nageur : candidat au prix Amphi 2005

 L'action du roman se situe en Hongrie, à l'époque du soulèvement contre l'occupation soviétique, en 1956. Sans un mot, Katalin, la mère, quitte sa famille et s'enfuit vers l'Ouest. Son mari, Kalman, vend ses biens et commence à parcourir le pays avec ses deux enfants, Kata (la narratrice) et Isti. Ils errent d’une région à l’autre, en quête de leur destin. Pendant que Kalman sombre dans la mélancolie, Kata et son petit frère se créent un monde imaginaire : Isti entend ce que les choses racontent ; Kata, elle, est à l'écoute des êtres qu'ils rencontrent le long de leur grand voyage. Leurs yeux d'enfants perçoivent un monde qu'ils ne comprennent pas. Ce n'est que dans les rares moments au bord de l'eau, près des lacs et des rivières, qu'ils vivent des moments de grâce et de légèreté. La cohésion du récit tient au fil qui les unit à la vie : un rapport fascinant et fasciné avec l’eau. Et pourtant, l’eau menace autant qu’elle séduit, elle donne sa tension à tout le récit. Dès le début, l’errance de cette famille a un but : c’est la mort. Mais elle n’est que la conclusion d’un bouillonnement de vie. Isti, petit garçon presque autiste que sa sœur protège contre le monde entier, fini par mourir du milieu liquide où tous deux se sentent le mieux. L’univers hongrois et l’intemporalité du récit dépaysent le lecteur, l’emmènent dans un univers lointain, dans la bulle de l’auteur.

 l’auteur : Née à Francfort en 1965, de parents hongrois réfugiés, Zsuzsa Bank apprend le métier de libraire avant de faire des études de lettres, de journalisme et de sciences politiques. Après avoir obtenu une bourse pour aller étudier aux Etat-Unis, elle devient journaliste pour la presse et la télévision. Depuis 2000, elle vit de sa plume, toujours à Francfort, et reçoit de nombreux prix, dont les prestigieux "Aspekte Literatur-Preis" et le "Deutsche Bücherpreis", récompensant respectivement le meilleur premier roman de l'année. Son roman Le nageur est, en effet, d'emblée un grand succès et se voit encensé par la critique littéraire allemande et française.

Le traducteur : Olivier Mannoni est traducteur depuis 1978 et a publié plus d'une centaine de titres , notamment des romans (La face cachée de la lune et Lila, Lila de Martin Suter , L’ami parfait et la fin de Selb de Bernhard Schlink, etc.), des livres de philosophie (Hans Blumenberg, Peter Sloterdijk Essai d'intoxication volontaire, Ni le Soleil ni la mort, Bulles, etc., Odo Marquard, Boris Groys), d'histoire (Wolfgang Sofsky, L'organisation de la terreur) et d'actualité politique (Le piège de la mondialisation, Hans-Peter Martin). Egalement traducteur de la revue Kulturchronik, puis (Goethe-Institut/Inter Nationes) depuis 1984, il collabore depuis 1990 au programme de traduction des éditions de la Maison des Sciences de l'Homme à Paris. Il est aussi l'auteur de deux livres sur Günter Grass (Un écrivain à Abattre, Ramsay, 1997; L'Honneur d'un homme, biographie, Bayard, 2000) et d'une biographie de Manès Sperber (L'espoir tragique, Albin Michel, 2004). Enfin,  il est journaliste et a notamment collaboré à la Quinzaine Littéraire et au Magazine littéraire (entretiens avec Günter Grass et Peter Sloterdijk). Il a réalisé les entretiens avec Günter Grass pour l'émission "A voix nue" sur France-Culture.

Critiques:

Critiques presse :

 ● « Un charme onirique se dégage de ce livre qui compte parmi les très grandes découvertes littéraires allemandes de ces dernières années. »

● « Le plus remarquable dans ce livre écrit par une débutante, est bien la langue. Tout au long du roman, elle n'est ni désuète ni dans le temps. Sans fioritures mais pleine de détails, elle se fraie son chemin. » (Hans-Peter Kunisch, Süddeutsche Zeitung)

● « Un grand livre poétique sur la perte et sur le deuil » (Neue Zürcher Zeitung)

● « Pourquoi s'agit-il d'un premier livre si remarquable ? Parce qu'il est rempli de douceur et qu'il parle sur un ton qui doit aussi beaucoup à Herta Müller - de la dynamique de la destruction et de l'affaiblissement causé par la perte... » (Verena Auffermann, Literaturen)

● « Bank a écrit un roman profondément hongrois en langue allemande, un roman sur une époque qu'elle n'a pourtant pas vécue (...) Une histoire authentiquement hongroise telle que personne n'a su l'écrire en hongrois (...) Elle retrace un destin personnel dans un contexte historique (...) qu'elle ne peut connaître que par l'histoire, et non par le vécu (...) L'audace de Bank, c'est de nous permettre de voir ou de lire dans la conscience de millions de réfugiés et émigrants hongrois (mais aussi des migrants de tous les temps et de tous les lieux) (...). A aucun moment, dans ce roman remarquable, l'auteur ne s'interdit un double regard sur les choses. » (Peter Nadas, Die Zeit)

● « Zsuzsa Bank a été couverte de prix pour ce premier roman, Le Nageur, qui évoque de façon poignante l'enfance et son monde clos, loin des adultes qui se collettent comme ils peuvent avec la réalité politique, sociale, sentimentale. » Télérama - Christine Ferniot (9 Avril 2005)

Critique personnelle :

Il s’agit d’un livre d’une richesse incroyable et d’une qualité littéraire remarquable : composé d’une multitude de petits paragraphes se succédant comme des plans au cinéma, il décrit sans fioritures la différence de vision du monde entre petits et grands. La voix légère, quasi poétique de la narratrice, aînée des deux enfants, nous entraîne dans un univers lointain, dans une observation du monde particulière. Un livre qui perfore l’âme du lecteur, feux d’artifice d’émotion, de réflexion, de rêve. La sobriété de l’écriture renforce la puissance de ce que l’auteur veut nous faire passer : une belle réflexion sur la perte d’un être aimé. En même temps, cette simplicité, alliée à l’élément central qu’est l’eau, crée une atmosphère particulière, un désespoir d’un genre nouveau, un cri silencieux… Poignant.

par Audrey Leccia

de Zsuzsa Bank, traduit par Olivier Manoni


Ecrit par Myriam, Audrey , Anna et Damien, le Mardi 1 Novembre 2005, 00:30 dans la rubrique Le projet "Prix Amphi" de Lille 3.

Commentaires :

cloock
01-11-05 à 18:39

Bonne idée d'Audrey d'aller rechercher les critiques sur les livres. Attention à citer exactement les sources toutefois.

 
aleleu
03-11-05 à 01:23

Certaines choses sont immuables ,les feuilles tombent en automne, le froid vient avec l'hiver, et il est toujours agréable de lire un texte écrit de la main de Myriam.  (Chapeau bas)


 
pauline
04-11-05 à 15:12

Tout à fait d'accord, je connais Myriam et donc son "style" depuis deux ans mais je suis toujours impréssionnée par ses écrits.


 
anne-cécile
06-11-05 à 21:58

félicitation a vous deux pour vos résumés , il m'ont donnée envie de découvrir plus en détail ces romans


 
Johannes Honigmann
17-11-05 à 12:03

Quelle joie !

Bonjour à tous,

je suis tombé par le plus pur et le plus heureux des hasards sur votre site, et j'y découvre avec joie que le parcours sans accroc de Mer d'Encre semble continuer. Je touche du bois pour Richard Weihe, qui doit être très flatté d'avoir été sélectionné. Quant à moi, rassurez vous : je continue de plus belle à traduire des romans. Rendez-vous au mois de mai pour la prochaine publication !

J'en profite pour vous signaler que le pauvre Erwin "Korn" s'appelle en réalité Erwin KOCH...

Meilleures salutations, et un cordial merci

Johannes Honigmann