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Rubrique : " Le Gagnant "
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Sur les rives de la presse avec Fleur Jaeggy
Bien que l’écrivain Fleur Jaeggy soit peu connue en France, il est à noter qu’une pluralité de magazines et journaux lui ont consacré un article à la publication de son livre Le Proleterka (un peu plus d’une quinzaine). Tous les magazines et revues littéraires sont d’accord pour dire que Fleur Jaeggy est une romancière talentueuse et que le roman Le Proleterka est une réussite. A travers les articles, les journalistes s’attachent à nous dévoiler et à expliquer les secrets de ce succès.

Un écrivain talentueux
L’écrivain a en effet reçu beaucoup d’éloges et est très appréciée : « Fleur Jaeggy est un véritable écrivain » ( Transfuge). Ce que l’on retient de Fleur Jaeggy, c’est son travail talentueux et pointilleux depuis son premier roman jusqu’à celui-ci. Le magazine « Le choix »caractérise Fleur Jaeggy d’auteur rare, un auteur fort précieux. « Fleur Jaeggy publie peu, mais à chaque fois, c’est un enchantement »(magazine« Elle »).  Fleur Jaeggy a su combiner des thèmes réalistes sensibles (la solitude, l’abandon, la mort…) avec la littérature ou l’art de les retranscrire clairement en narration. "Une violence domptée par le travail littéraire " (Libération).

La méthode utilisée par l’écrivain a été longuement interprétée. Tout au long du livre, il y a une certaine obscurité, mais le mystère n’est dévoilé qu’à la fin du roman, ce qui lui donne davantage de charme : "Il y a les écrivains de l’excès. Et ceux, plus rares et plus précieux, de la retenue. Fleur Jaeggy est de ceux-là". (Senso).

Certains journalistes laissent à croire que c’est un roman autobiographique, mais ne l’affirment pas, remarquant des similitudes entre le passé de l’écrivain, née en Suisse et celui de la narratrice, jeune fille qui raconte son passé tumultueux. Cependant cette hypothèse n’est soulevée que par deux ou trois journalistes : "La Romancière reste profondément imprégnée de son enfance passée en Suisse" (Magazine Lire). "Le passé a mis du temps à être digéré, même si on ne peut réellement affirmer que c’est d’elle dont elle parle. La douleur des détails fait néanmoins foi".(Edelweiss).« Le Proleterka semble, au contraire, nourri directement de la matière la plus intime ( ira-t-on jusqu’à dire autobiographique ? ) »(Page des Libraires).

Un Roman exceptionnel
Le « Proleterka » est certes un livre bref mais qui a marqué les esprits : « (….) :un roman dont la brièveté n’a chaque fois d’égal que l’intensité, la singularité ». « brillant, pur, dur, tranchant »(Magazine Le Choix). « Un roman bref et beau, un grand petit livre »(Les Inrockuptibles). « Mince et splendide Proleterka »(Livres Hebdo). Le côté dramatique et obscur du roman a suscité de vifs intérêts : « C’est superbe comme une confidence étranglée. Le silence toujours »(Senso). « Roman funeste, d’une intensité absolue »(Métro). « Ce pourrait être un livre qui engage à la tristesse, mais on est surtout fasciné par la lumière froide qui s’en dégage »(Elle).

Le roman fascine et on lui attribue même d’autres valeurs particulières, digne de laisser une empreinte littéraire :« Roman de formation féminine »(Le point). « Expérience vaine, tragique, superbe, qui relève plus de la poésie que du roman traditionnel » (le Nouvel Observateur). « Récit d’apprentissage » (Le Choix ). Il y a de belles pages sur la froideur des enfants délaissés(Journal du Dimanche). Le Proleterka a créé en général des impressions de distance, froideur, dureté , de par son récit, mais n’en a laissé que de plus d’émotions :« Mélancolique et glacial »(Transfuge). « (…)Lumière froide et étincelante, lumière d’hiver »(La Croix). « (…)où l’émotion ne fait qu’affleurer »(Page des Libraires).

Ce roman « enveloppé de mystères »(Journal du Dimanche)a, en un mot, été apprécié par tous sans exception, et les critiques, une fois lues, nous donnent envie de découvrir ce roman : « On lit Poleterka plusieurs fois, et une fois que l’on a achevé sa dernière lecture, on peut encore le relire » (Elle). « Etincelante et singulière merveille que Proleterka (24 Heures(Suisse)). Enfin, il est à rappeler que le roman a remporté le prix Viareggio l’an dernier en Italie, l’équivalent du prix Goncourt en France,( prix précisé par plusieurs journalistes).

Un récit particulier :
Le lecteur suit le parcours d’une jeune fille en quête de la vérité sur sa famille et découvre le mystère de la vie. Elle voyagera à bord d’un bateau yougoslave, Le Proleterka, en compagnie de son père qu’elle ne connaît guère. Cette jeune fille raconte. En ce qui concerne le récit plusieurs qualificatifs apparaissent : un récit rempli de tristesse, de silence, de non-dits : « Un poème de mélancolie métaphysique »(Le Point). « D’une infinie tristesse mais d’une grande beauté »(Lire). « Une histoire sur la solitude, l’amour oublié, la tristesse et l’abandon »(Métro). « Où les sentiments sont dominés par la froideur et le non-dit »(Magazine Littéraire).

Cependant, le choix de ce récit sombre emprunte une fonction particulière : un récit instructif, d’apprentissage : « Une ado fait l’apprentissage de son identité »(Les Inrockuptibles). « (….) parce qu’il nous révèle,……, une vérité sur nous même que nous avons du mal à accepter. C’est là la fonction la plus noble de la littérature »(Transfuge)..

C’est aussi une redécouverte du monde par une jeune enfant, et une révélation de la nature humaine : « […] à faire de l’univers singulier d’une presqu’enfant la critique à la fois la plus naïve et la plus lucide du « Meilleur des Mondes », le nôtre » (Le Point). « Dans une atmosphère magique propre à l’enfance » (24 heures(Suisse)).

Un Style modéré et soigné :
 Le choix du style a présenté des réactions mitigées. Pour les uns le style laconique et peu fluide n’a pas forcément plu mais pour les autres, la grande majorité, c’est un outil, voire même un atout littéraire : « ….n’écrit pas dans un style facile et fluide. Peut-être parce que l’auteur écrit en italien et que ce n’est que pas sa langue d’origine ». Les phrases sont simples mais pas l’enchaînement »(Le Monde des Livres). « Le récit procède par ellipses et allusions, ruptures ou fragments qui obligent à un effort de reconstitution progressive » (Les Inrockuptibles )« style sec et sévère ».( Magazine Littéraire )

 Mais en général, le style a contribué avec le choix du récit, au succès du roman : « _C’est dit et bien dit . L’écriture s’accorde au thème »( Journal du Dimanche). « Ambition du style et de décapage mental rare » (Le Point).

Ecrit par Nora, le Jeudi 3 Novembre 2005, 19:51 dans la rubrique Le projet "Prix Amphi" de Lille 3.

Commentaires :

Aline
04-11-05 à 11:39

Nora je pense que c'est toi qui a rédigé cet article. Il est vraiment pas mal et je trouve que par rapport à tous les articles que t'avais envoyé la maison d'édition, tu as bien su voir les idées importantes et surtout les organiser.

Je pense que quand on aura lu le livre, ce serait bien qu'on donne chacune notre opinion et faire notre "critique".


 
pauline
04-11-05 à 14:59

Là encore je trouve cet article très bien rédigé. De plus les sources sont clairement précisées.

Comme l'a dit Aline, si certains ont lu le livre ça serait intéressant d'avoir leur avis et de pouvoir les confronter .

Pauline


 
anne-cécile
06-11-05 à 21:35

article très intéressant qui nous en dis plus sur le livre et l'auteur lauréat de cet année.

très bien organisé .